Obtenir la mention Très Bien au baccalauréat, c’est plus qu’une reconnaissance académique. Pour certains élèves, cela ouvre aussi la porte à des récompenses concrètes qui peuvent faire la différence lors de l’entrée dans l’enseignement supérieur. Alors que les résultats du bac 2025 s’annoncent dans les prochaines semaines, une région française se distingue par une initiative aussi généreuse que motivante : une prime de 1 000 euros accordée aux meilleurs bacheliers, sans qu’ils n’aient à faire la moindre démarche. Une mesure peu connue mais précieuse pour de nombreux étudiants.
Une aide exceptionnelle proposée par la région Île-de-France
La région Île-de-France a choisi depuis plusieurs années de soutenir l’excellence scolaire en attribuant une aide financière spécifique aux bacheliers qui ont obtenu la mention Très Bien. Cette aide, fixée à 1 000 euros, est versée en une seule fois durant la première année d’études supérieures. Contrairement à d’autres dispositifs, ici, aucune demande n’est requise. Les élèves concernés sont automatiquement identifiés par les services académiques et la région se charge du versement. Ce geste symbolique et financier permet de souligner la valeur de l’effort scolaire, tout en apportant un coup de pouce concret à ceux qui poursuivent leurs études dans les universités et écoles de l’Île-de-France. Chaque année, environ 2 000 jeunes bénéficient de cette prime.
Qui peut bénéficier de cette prime en 2025 ?
Cette aide s’adresse aux élèves ayant obtenu leur baccalauréat en 2025 avec la mention Très Bien, tout en étant boursiers sur critères sociaux durant l’année scolaire. Elle est réservée aux lycéens scolarisés en Île-de-France et qui poursuivent leurs études dans un établissement d’enseignement supérieur situé dans l’une des trois académies de la région : Paris, Créteil ou Versailles. Les formations concernées vont de l’université aux écoles spécialisées, en passant par les BTS et les formations paramédicales. Pour ces dernières, des modalités spécifiques existent, mais la prime reste accessible. Il est important de noter que ce dispositif ne concerne pas les lycéens non boursiers, même s’ils obtiennent la mention Très Bien.
Une prime qui s’ajoute à d’autres aides méconnues
La bourse régionale de 1 000 euros ne vient pas seule. Elle peut être cumulée avec l’aide au mérite versée par le CROUS, qui s’élève à 900 euros, répartis sur l’année universitaire. Cette dernière est également réservée aux élèves boursiers ayant obtenu la mention Très Bien. À cela s’ajoutent des dispositifs complémentaires mis en place par d’autres collectivités territoriales. Certaines communes, départements ou régions offrent elles aussi une prime d’excellence, dont les montants varient : 200, 500, parfois jusqu’à 2 000 euros dans des cas exceptionnels. Il est donc recommandé aux familles et aux élèves de se renseigner localement, car de nombreuses aides passent inaperçues faute d’information claire.
Comment savoir si vous êtes concerné et recevoir l’aide
La bonne nouvelle, c’est que les élèves concernés n’ont pas besoin de faire une demande. Le versement se fait automatiquement, à condition que le bachelier remplisse les conditions : avoir été boursier, avoir décroché la mention Très Bien et être inscrit dans une formation éligible. Le versement a généralement lieu quelques mois après la rentrée universitaire. Pour s’assurer de sa situation, il est conseillé de bien compléter son Dossier Social Étudiant (DSE) dans les délais, car c’est sur cette base que les droits à bourse sont évalués. En cas de doute ou de non-réception, un contact avec le service des bourses de la région ou du rectorat permet de régulariser la situation.
Pourquoi ces primes régionales changent la donne pour les étudiants
Au-delà de la somme, cette prime envoie un signal fort aux élèves : leur travail est reconnu et récompensé. Pour les familles modestes, cela permet de couvrir les premiers frais liés à l’installation, au matériel scolaire ou à l’achat d’un ordinateur. Pour les jeunes, c’est aussi un facteur de motivation. Certains témoignent avoir redoublé d’efforts en terminale en sachant qu’une aide financière pouvait leur être attribuée. D’autres utilisent cette somme pour alléger leur besoin de petit emploi durant l’année universitaire. En valorisant les efforts des meilleurs élèves issus de milieux modestes, cette mesure joue un rôle dans la réduction des inégalités et encourage la poursuite d’études ambitieuses.